Atletico-Dortmund: des erreurs, du gâchis, un réveil et un gros suspense pour mardi
L’équipe d’Axel Witsel et d’Arthur Vermeeren (qui n’a pas joué) a profité de deux erreurs défensives allemandes pour s’offrir un petit avantage.
- Publié le 11-04-2024 à 06h45
Au lendemain de la folle soirée au Santiago Bernabéu entre le Real et City (3-3), la ville de Madrid espérait vivre un deuxième feu d’artifice au Wanda Metropolitano. À la place, elle d’abord a eu droit à un festival de mauvais choix des joueurs de Dortmund, qui ont confirmé les doutes qui planaient déjà sur eux. Puis à, malgré tout, un scénario qui laisse une bonne dose d’incertitude avant mardi prochain.
Lorsque l’on observe les huit derniers clubs en lice dans cette Ligue des champions et au vu de tous les autres matchs disputés cette semaine, l’Atletico pouvait se réjouir d’avoir hérité du BVB lors du tirage. Une équipe sans plan de jeu clair et surtout sans complètement désorganisée dans les relances défensives. Du moins en première période…
Que ça soit sur la perte de balle d’Ian Maatsen plein axe qui donne le 1-0 à Rodrigo De Paul (4e) ou sur l’erreur de Mats Hummels qui aurait aimé fêter son 500e match pour le club autrement qu’en permettant à Antoine Griezmann d’offrir le 2-0 à Samuel Lino (32e).
Pour leur défense, les Borussen diront que c’est l’intense pressing de l’Atletico qui les a déstabilisés. Ils n’auront pas tort. Comme de coutume, les Colchoneros ont laissé énormément d’énergie dans les premières minutes pour tenter d’asphyxier leur adversaire. Ce qui leur a aussi permis de rentabiliser presque toutes leurs montées offensives avec une opportunité intéressante. Après 35 minutes, les Madrilènes comptaient par exemple une moyenne d’un tir toutes les quinze passes…
En face, seul Jadon Sancho et Karim Adeyemi ont été capables de créer du danger dans la sereine défense sur la droite de laquelle était évidemment installé Axel Witsel. À nouveau excellent, l’ancien Diable rouge a d’ailleurs contré l’une des rares opportunités (d’Adeyemi) des jaunes et noirs (35e) en première période.
Avec ce score de 2-0, il était évident que l’intensité madrilène descendrait d’un cran en deuxième période. Dortmund a alors logiquement pu évoluer plus proche du but adverse. Et petit à petit, même si les occasions n’ont souvent pas fait trembler Jan Oblak, on a vu Diego Simeone s’agiter de plus en plus devant son banc de touche. C’était le signe que quelque chose clochait.
Et en effet, la réduction du score est finalement tombée du remplaçant Sébastien Haller (81e) dans un temps fort du BVB. Il y aurait même pu y avoir une égalisation si la tête de Brandt n’avait pas échoué sur la barre transversale au bout des arrêts de jeu. De quoi malgré tout rebattre toutes les cartes en vue du match retour devant le Mur jaune du Signal Iduna Park.